Préparation Laïque à la Vie Commune
Dans nos sociétés urbaines occidentales, un mariage sur deux explose en vol… Ce constat est terrible, mais bien des échecs pourraient être évités si les parties à ce projet de vie commune (et souvent de parentalité) était mieux éclairées, au plan du partage (ou non) de leur vision, des leurs valeurs, croyances et attentes respectives.
Pour s’engager sur un projet de vie commune pour les 50 à 70 ans à venir, il conviendrait _a minima _de s’accorder sur un projet de vie clair et explicite, en termes aussi bien pratiques et matériels que spirituels, émotionnels, philosophiques, voire religieux. \
Spring propose des temps et espaces de libre parole aux jeunes couples et aux futurs conjoints, pour leur permettre de confronter leurs croyances et leur vision de l’engagement de vie à deux et/ou de l’engagement parental.
Dans une société de plus en plus laïcisée, il nous est apparu qu’une telle préparation laïque, faite de partage et de réflexion, manquait.
Les futurs conjoints, comme les candidats à l’union libre, peuvent accéder à ce type d’accompagnement en séances de couple dans des modules de type médiation ou avec d’autres couples (activités de groupes)
Près d’un mariage sur deux vole en éclats après seulement quelques années dans les grandes métropoles occidentales. Grâce à la médiation conjugale ou à la thérapies de couples, notamment, une petite proportion de couples parvient cependant à renégocier les termes du contrat (formel ou tacite) qui lie les deux partenaires et à éviter la rupture, lorsqu’arrivent les turbulences ou la simple usure du couple. Si l’on veut voir le verre à moitié plein, on pourrait dire que près d’un couple sur deux résiste et que ce n’est déjà pas si mal, mais en réalité, les couples qui résistent, ne nagent pas nécessairement dans le bonheur et certains ne tiennent que par faiblesse, lâcheté et/ou résignation,
Nous recevons ainsi des couples qui, passée l’époque bénie de l’amour fusionnel (qui ne dure souvent que quelques années), découvrent tardivement qu’ils ne partagent plus (ou pas toujours) les mêmes valeurs, les mêmes croyances ni les mêmes buts et n’ont en fait pas les mêmes besoins émotionnels. Leurs goûts, leurs croyances, leurs valeurs, leurs projets de vie et leurs attentes sont souvent bien différents..
Bien des échecs auraient cependant pu être évités si les futurs conjoints avaient participé à une préparation laïque ou religieuse suffisamment sérieuse à la vie commune et au projet de fonder une famille, avant de s’engager.
Spring-MediCare invite ainsi les futurs couples à entreprendre une démarche de Préparation Laïque à la Vie Commune ou à l’Engagement Parental, leur permettant d’extérioriser leur blessures et leur fragilités, de confronter, leurs valeurs essentielles, leurs croyances, leurs besoins émotionnels, leur vision de leur projet d’engagement de vie à deux et de coparentalité.
Ces séances permettent ainsi de valider le bon alignement de la volonté éclairée des parties et surtout les invitent à réfléchir à une charte de bonne communication et de bonne conduite, librement négociée entre elles.
Les termes de cette charte sont libres et proposés par les futurs conjoints eux-mêmes, mais leur réflexion peut être éclairée par des questions comme :
- Quels sont vos goûts, vos attentes essentielles, vos besoins émotionnels, vos valeurs, vos croyances, votre vision de votre projet de vie commune (pour les 5, les 25 et le 50 ans prochaines années) etc. ?
- Quelles sont ceux que vous imaginez partager avec votre futur.e conjoint.e et/ou aimeriez trouver chez lui/elle ?
- Vous vivez sans doute un amour sans ombre, mais avez-vous connaissance du processus biologique qui se met en route quand on est amoureux (grâce à l’ocytocine, l’hormone de l’attachement) ?
- Certains pensent que l’amour fusionnel dure quelques mois ou quelques années seulement, et êtes-vous conscients que près d’un mariage sur deux ne survit pas à l’usure de la vie commune, aux difficultés de l’existence… et surtout au malentendu engendré par un coup de foudre purement épidermique ?
- Pensez-vous avoir le droit d’interdire certaines choses à votre partenaire ?
- Pensez-vous avoir le droit de cacher certaines choses à l’autre (blessures d’enfant, jardin secret) ?
- Aurez-vous le désir et/ou le droit, lorsque vous serez unis, de continuer à voir des personnes de sexe opposé ou non, dans un cadre intime ?
- A-t-on le droit d’exiger de l’autre une transparence totale ? Sera-t-il par exemple normal et acceptable que chacun garde un code secret sur son smartphone ?
- Vous sentirez-vous “propriétaire” de l’autre ou lui reconnaîtrez-vous une certaine autonomie ?
- Qu’entendez-vous par fidélité en amour : Une amitié et un soutien indéfectibles quelles que soient les épreuves rencontrées (notamment l’adultère) ou bien une stricte exclusivité sexuelle ?
- Considérez-vous que l’exclusivité sexuelle est une condition non négociable de l’entrée dans une vie commune… ou au contraire la récompense ou la grâce exceptionnelle qui bénit quelques rares couples fusionnels ?
- Avez-vous conscience que le principal pilier de l’amour n’est pas la passion, mais une amitié profonde et bienveillante et l’indulgence dans les moments difficiles ?
- Que signifient pour vous les concepts de trahison, d’abandon, de pardon ? voir l’article La trahison / La pardon
- En cas de difficultés liées à la vie commune et/ou aux frictions, peut-on espérer changer l’autre ?
Le thérapeute amènera les participants à réfléchir sur les valeurs qu’ils estiment fondamentales pour la réussite de leur couple. \ Dans les groupes, des jeux de rôles reproduisant les principaux thèmes de conflit seront proposés à une réflexion commune.
Il existe différents modèles de couples, selon les cultures et/ou les religions et le propos n’est pas d’imposer un modèle. Ainsi, à toutes ces questions, les bonnes réponses sont multiples, pour autant que les deux candidats à la vie commune les partagent de mani ère sincère et véritable et le thérapeute se gardera de juger les attentes de chacun et de proposer de prétendues recettes pour réussir en amour, car chacun a le droit de mettre en œuvre ses propres recettes, en fonction de ses propres croyances.
Le rôle du thérapeute n’est ainsi que de s’assurer que chacun a bien entendu ce qu’attend l’autre et qu’il est d’accord pour fonder son couple sur ces bases.
S’accorder sur un projet de vie clair est en une précaution indispensable et également souvent un instant de partage d’une qualité exceptionnelle et inoubliable.
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Ne partez pas sans avoir pris contact avec Philippe Lamy, médiateur, coach, thérapeute de la relation (à la ville au travail et dans le couple) et sexothérapeute
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